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mercredi 26 octobre 2011

Le stage de fin d'étude... Un tremplin vers un emploi futur.

La fin du cursus scolaire arrive à grand pas pour une grande majorité d'Inseecois. Comme toujours en cette période, une émulsion particulière anime les couloirs de l'école. Les mêmes interrogations et le même stresse se lisent sur les visages crispés de mes compatriotes étudiants:

"Comment faire pour décrocher un stage?".

En effet, on est fin Octobre, et cette période correspond à la recherche intensive de tous les étudiants de Master 2 d'un stage de fin d'étude pour valider leur dernier année. Mais s'il n'y avait que ça!

Aujourd'hui, dans une économie qui peine a remonter la crise de 2008 et sur un marché de l'emploi comptant près de 9% de chômeur, le stage de fin d'étude s'inscrit pour nous comme un tremplin possible vers un emploi futur. L'enjeu est donc de taille.
Il n'est cependant pas évident de trouver chaussure à son pied. Les annonces sont souvent offertes à des personnes mobiles et expérimentées ou alors bien éloignées du poste que l'on se rêve secrètement le soir dans son lit avant de s'endormir.
La réalité actuelle du marché de l'emploi, amplifiée par le pessimisme des reportages télé sur le sujet, font donc craindre le pire a un grand nombre d'étudiants... "Et si je me retrouvais chômeur après mes études... ou encore, obligé de bosser chez McDo pour rembourser mon prêt étudiant?"

Dans ce contexte, le stage de fin d'étude se présente à nous comme une chance quasi unique de décrocher un emploi post-diplôme digne d'un niveau Grandes Ecoles. On serait donc presque prêt à accepter tout et n'importe quoi, tant que ça paye les facture à la fin du mois.
On finirait presque par oublier que l'on a fait des études pour trouver un emploi que l'on aime.
Il ne faut pas pour autant, selon moi, tomber dans une morosité extrême. S'il est vrai, que nombre d'entre nous ne pourrons peut-être pas exercer le métier de leurs rêves, ils trouveront tout de même un emploi à la hauteur de leurs compétences.... Et puis, il ne faut pas oublier que travailler, c'est déjà se valoriser.

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